Jerkah, Grand Khal

Khal Jerkah

Je suis plutôt grand. Il est impossible de le nier. En fait, je suis un géant parmi les miens. Et ma stature en fait parler plus d'un. En effet, je suis une masse de muscles. Comme mon peuple, mes yeux sont d'un brun assez prononcé. Mon teint basané reflète le travail ardu que je fais à l'extérieur. De fines tâches de rousseur viennent parsemer ma peau lorsque je reste longtemps sous les rayons du soleil. Mes cheveux bruns, toujours tressés, arrivent tout juste dans le bas de mon dos. Je n'ai jamais perdu un seul combat. Je ne porte qu'un pantalon de toile, puisque les chaleurs de ma contrée m'empêchent de porter une tunique. Chez mon peuple, les armures n'existent pas. Elles ne nous sont pas utiles, puisque nous savons comment les percer. Elles nous ralentissent au combat.

Je mène mon peuple avec une main de fer. Je sais comment me faire respecter. Personne ne me pile sur les pieds. Contrairement aux autres Khals, la mort ne me fait pas jouir. J'essaie donc d'imposer de nouvelles règles. Je suis le Khal des Khals. Avant, je baisais toutes les femmes. Maintenant que je suis marié, il n'y a que ma femme à mes yeux. Même si l'adultère n'est pas mal vu chez mon peuple, je ne couche qu'avec elle. Je rêve d'avoir un fils ou une fille, mais la patience est une vertue. J'ai peur que l'un de nous ne puisse avoir d'enfant. Malgré ce que j'essaie de prouver devant mon peuple, je m'avère en fait à être un homme d'une douceur incroyable qui fait passer le bonheur des autres avant le sien. Même si j'ai banni le meurtre, je n'hésite pas à m'en servir.

Né Dothraki, j'ai toujours vécu ainsi. Mon père était le bras droit du Khal. Il avait également un fils, du même âge que moi. Mon meilleur ami, Gorko. Alors que nous étions âgés à peine de sept ans, Krandy, un homme vile et cruel, assassina le Khal dans son sommeil et prit alors sa place. Afin d'effacer une potentielle rébellion, il tua mon père alors que Gorko et moi furent réduits à l'esclavage. Cela augmenta mon désir de vengeance. Je m'entraînais comme un fou afin de devenir le plus musclé possible. Le jour de mes vingt-cinq ans, je provoquai le Khal en duel et le tuai avec sauvagerie et barbarie. Je pris sa place et je me mis à courtiser une autre esclave que je désirais depuis longtemps. Nous sommes maintenant mari et femme et l'amour domine.